Une réponse immunitaire implique des événements qui se déroulent à la fois localement, sur le site d'une infection et sur des sites plus éloignés tels que les ganglions lymphatiques voisins. Nous pouvons voir l'intégration des différentes parties de la réponse immunitaire en suivant le cours d'une infection typique.
La plupart des agents pathogènes sont maintenus hors du corps par les barrières épidermiques. Après une blessure, les bactéries traversent l'épiderme et établissent une infection dans le tissu sous-jacent. Les phagocytes présents dans le tissu tels que les macrophages et les neutrophiles phagocytent alors les agents pathogènes.
Les cellules dendritiques, qui sont aussi également des phagocytes, sont elles-aussi activées par la présence d'agents pathogènes. Après avoir phagocyté un pathogènes, elles exposent à la surface ses antigènes et deviennent ainsi cellules présentatrices de l'antigènes (CPA). Les CPA quittent le site de l'infection, pénètrent dans les vaisseaux lymphatiques et rejoignent un ganglion lymphatique.
Dans le ganglion lymphatique, les CPA activent les lymphocytes T capables de reconnaître un des antigènes qu'elles exposent à leur surface. Les lymphocytes T activent ensuite à leur tours les lymphocytes B qui se mettent alors à produire et à secréter des anticorps contre l'antigène. Les lymphocytes T effecteurs et les anticorps quittent ensuite le ganglion et retournent dans la circulation sanguine.
Ils sortent de la circulation au niveau du site d'infection où des médiateurs inflammatoires ont induit des modifications de l'endothélium des vaisseaux sanguins. Sur le site de l'infection, les lymphocytes T CD4 effecteurs activent les macrophages qui deviennent alors plus cytotoxiques et donc plus efficaces. Les anticorps opsonisent les bactéries (=les recouvrent) ce qui permet les lyser directement par le système du complément et d'améliorer leur absorption par les phagocytes. Dans le cas d'une infection virale, les lymphocytes T CD8 effecteurs tueraient toutes les cellules infectées présentes.
An immune response involves events that unfold both locally , at the site of an infection, and at more distant sites such as nearby lymph nodes. We can see the integration of the different parts of the immune response if we follow the course of a typical infection.
Most pathogens are kept out of the body by epidermal barriers such as the epidermis and cross only when there is an injury or tissue damage. After an injury, bacteria cross the epidermis and establish an infection in the underlying tissue. Phagocytic cells in the tissues such as macrophages and neutrophiles engulf the pathogens. Dendritic cells are also phagocytic and arer activated by binding pathogens to leave the site of infection and migrate to lymph nodes.
The migrating dendritic cells enter the lymphatic vessels and are collected in a draining lymph node. In the lymph node, T-cells are activated by antigens presented by the dendritic cells and in turn activate B-cells to secrete antibodies. Effector T-cells and antibody molecules return to the circulation.
They leave the circulation again at the site of infection where inflammatory mediators have induced changes in the blood vessels endothelium. CD4 T-cells activate macrophages to become more cytotoxic, while antibodies recrut complement to lyse bacteria directly and to opsonise them enhancing their uptake by phagocytic cells. In the case of a viral infection, activated CD8 T-cells would kill any infected cell present.